Où je vous raconte des trucs en vrac

1 novembre 2010

Fidèle à ma réputation, je suis bordélique. Tout le temps et partout. Ce post n'échappera donc pas à la règle. Je vais tâcher d'y faire entrer les photos que j'ai réduites ce matin rien que pour vous. Ce qui vous donnera deux posts dans la journée, pas de quoi se plaindre!!
Un papatte de dinde (achetée 2 euros pour cause de date limite) est en train de cuire dans le four à toute petite température avec juste du sel et du poivre sur un lit d'oignon. On ne change pas les choses qui marchent... Cf mon veau du billet précédent.
Alors j'ai un peu de temps pour vous causer de la tomate du jardin. Je ne sais plus si je vous l'ai déjà montrée cette photo. Mais j'en suis si fière que même si vous l'avez déjà vue, eh bien, tant pis!

Puis-je me permettre d'attirer ton attention, public fidèle en délire, sur le poids de cette tomate de mon jardin? Je ne suis pas sûre que ce soit très visible, alors je vais aider tes yeux fatigués: 498 grammes, oui madame!!! Et sans tricher. Comparé aux 40 grammes de ma tomate de l'année dernière, j'ai de quoi être fière quand même, non??
Je vous la montre, pour mémoire, et l'on constatera tristement que mes photos étaient déjà pourrites...

Bon, j'avoue que l'on en a pas eu des quantités monstrueuses, et que j'en ai souvent acheté. Mais nous en avons mangé et nous nous en sommes régalés. Il en reste quelques unes, des vertes (et des pas mûres) que je voulais cueillir pour qu'elles finissent de mûrir dans la cuisine, mais à force de procrastiner, ben elles sont restées dehors et il a tant plu ces dernières heures que je n'ose pas aller les voir...

La suite n'aura qu'un intérêt minime pour mes lecteurs puisque je vais un peu me lâcher et devenir nostalgique. J'ai trouvé dans le jardin à la fin de l'été un amandon. Je me demande bien comment il est arrivé là. Les voisins ont un amandier. Je me dis que quelqu'un a dû le ramasser et le balancer chez moi. Ou alors un oiseau? Mais alors costaud l'oiseau!

Celui ou celle qui a fait ça ne savait pas le plaisir qu'il ou elle m'a fait. Je suis revenu plus de trente ans en arrière. D'abord, c'est quoi un amandon? Ben c'est ça, une amande fraîche, dans sa coque verte. On la retire et on tombe sur la coque marron encore humide et molle.

Et à l'intérieur, le bonheur à l'état pur. Qui n'a jamais goûté une amande à ce stade de sa maturité est à coup sûr passé à côté d'une expérience gustative irremplaçable.
Toutes ces odeurs des étés à Paziols sont remontées dans mon souvenir. Et avec ces odeurs, tous les souvenirs associés...

Je l'ai mangé cet amandon avec délice. J'ai pris le temps de faire trois photos floues avant de l'avaler. Les amandes à ce stade de maturité s'épluchent facilement. En quelques jours, la peau passe de la couleur blanche (parfois, on a l'impression qu'il n'y en a pas, la peau est aussi blanche que l'amande) au jaune. Puis au marron. Puis elle sèche, et là, ce sont les amandes que l'on connaît.

Je vais aller faire un tour chez Botanic, si c'est la saison, je vais planter un amandier, je lui trouverai bien une petite place dans le jardin...

Posté par Clairotte34 à 10:31 - Commentaires […] - Permalien [#]