Où je vous cause d'un anniversaire de blog, d'un bilan d'un an en somme...
Je ne savais pas trop où je mettais les pieds le 4 août 2009. J'étais un peu malheureuse, il venait de se passer dans ma vie des événements auxquels j'avais du mal à faire face. Oh! pas des choses bien graves, tout est relatif...Mais de ces petites (ou grosses) trahisons qui ont le chic pour me faire me sentir serpillère.
J'ai trouvé une solution en venant m'épancher ici. J'ai trouvé un lectorat. Pas immense, loin de là, mais je n'ai rien fait pour non plus. J'ai la qualité, ça c'est sûr, à défaut de la quantité! Je suis vraiment heureuse de partager mes recettes, coups de blues ou coup de cœur avec vous ici.
Je suis d'autant plus heureuse que je n'ai jamais eu de visite inopportune.
Je vis dans un monde de bisounours (et c'est entre autre ce qui fait mon malheur dans la vraie vie...) et finalement, les bisounours m'ont suivie ici. Les méchants sont restés chez eux.
Ceux qui balancent gratuitement leur fiel m'ont jusqu'ici épargnée et j'en suis fort aise!
J'avais commencé l'année dernière en écrivant : "Je hais le mois d'août!"
Je ne l'aime pas davantage cette année, mais en un an, j'ai quand même progressé intérieurement.
En partie grâce à ce blog. Pas uniquement, bien sûr!
Mais écrire ici a été salutaire bien souvent. Je ne me suis jamais forcée. C'est un blog plaisir et c'est bien. C'est bon pour moi. Et ce qui est bon pour moi risque d'être bon pour mes visiteurs.
Cette année je n'ai pas refumé, pas même une taffe, je n'en reviens pas moi même d'en avoir été capable! Et j'en suis vraiment très fière car j'en ai eu envie très très souvent. J'en ai d'ailleurs encore envie, tous les jours, mais ça passe, heureusement.
J'ai perdu quelques kilos. Même si cela ne se voit pas, moi je le sais et c'est bon pour mon moral et accessoirement aussi pour mes chevilles et mes genoux.
J'ai découvert des blogs sympas, j'ai appris des trucs sur des poupées et sur le vieux Lille. Je me suis baladée chez mes lectrices qui écrivent elles aussi.
J'ai pris confiance en moi.
J'ai appris beaucoup de choses.
J'ai cuisiné parfois rien que pour pouvoir en parler ici.
J'ai rempli des cartes SD de photos de bouffe. J'en ai loupées beaucoup, des photos. J'en ai réussi quelques unes aussi. J'en ai piqué au chéri sans lui dire à quoi elles étaient destinées.
Bref, dans l'ensemble, je me suis bien marrée.
Alors, c'est décidé, je repars pour un an, ici, au gré de mes envies, de mes mots et de mes délires.
Venez, restez ou non, laissez-moi des petits mots, j'adore ça!
A bientôt!
Je vous explique mes illustrations. D'abord, déformation professionnelle, il n'y a pas de texte sans photos... Pas forcément en accord l'un et l'autre parfois, je vous l'accorde! La première se devait d'être floue, j'ai pas fait exprès, j'aime les fruits secs. J'aurais pu faire une jolie mise en scène, avec casse noix, flou artistique an so on. Oui mais non. Je mange mes amandes et autres noix dehors, assise devant la porte et je casse avec un marteau, pas un joli casse-noix en argent! Ces fruits secs, c'est moi. Voilà.
Quant à la salade, elle est constituée de tomates du jardin. Pas du mien. Mais mon voisin Nadir m'a laissé ses clés pour que j'aille arroser ses plants et relever son courrier. Je me suis payée en nature. Mais je suis brave, j'en ai laissé plein des mini tomates parce que c'est chiant comme tout à ramasser ses enfants seront ravis de les cueillir en rentrant de vacances!
En vrai dans ce saladier, il y a aussi 2 ou 3 tomates de notre jardin. Ça pousse cette année! Oh! je n'en suis pas encore à faire des litres de coulis! Mais une saladounette de temps en temps, deux fois depuis le début de l'été, c'est mieux que rien! Mieux que l'année dernière en tous cas! Je vais les immortaliser parce qu'il y a au moins 4 variétés différentes et qu'elles sont jolies. Je vous en reparle bientôt!